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La fresque des violences sexistes et sexuelles®
L’objectif de cette fresque est de comprendre les facteurs de risque et les conséquences des violences sexistes et sexuelles, et de découvrir les leviers de prévention permettant de les éviter.
Les informations proposées ne sont pas exhaustives (il y a par exemple de nombreux autres facteurs de risques et de nombreuses autres conséquences connues), mais seulement représentatives des problématiques liées aux violences sexistes et sexuelles, en fonction des connaissances scientifiques actuelles.
La fresque se compose d’un support et de quatre séries de cartes : facteurs de risque (24 cartes), infractions (16 cartes), conséquences (14 cartes) et leviers de prévention (12 cartes), soit un total de 66 cartes.
Facteurs de risque
Tout un chacun, que l’on soit une femme ou un homme, un enfant, un adolescent ou un adulte, peut être victime d’une violence sexiste ou sexuelle. On repère cependant des facteurs de risque, c’est-à-dire des contextes qui augmentent le risque d’être auteur ou victime d’une infraction sexuelle.
1/ Être dans une certaine tranche d’âge
L’âge est un facteur de risque côté auteur et victime. Côté victimes, il y a plus de victimes intrafamiliales âgées de 6 à 11 ans et de victimes extrafamiliales âgées de 12 à 17 ans. Côté auteurs, il y a plus d’infractions sexuelles commises entre 13 et 15 ans.
2/ Être fille / femme ou garçon / homme
Le genre est un facteur de risque pour être auteur ou victime. Plus de filles/femmes sont victimes (surtout à partir de l’adolescence) et plus de garçons/hommes commettent des infractions sexuelles.
3/ Être célibataire
Le célibat n’est pas un facteur de risque. La majorité des adultes auteurs de violences sexuelles sur mineur ou sur majeurs ne sont pas célibataires.
4/ Être homosexuel(le)
Être en couple avec quelqu’un du même genre augmente le risque d’être victime de violences sexuelles. Les personnes se définissant comme homosexuelles déclarent plus d’agressions sexuelles subies au sein de leur couple que les personnes se définissant comme hétérosexuelles.
5/ Avoir un handicap / un trouble
Avoir un handicap ou un trouble augmente le risque d’être auteur ou victime de violences sexuelles. Les enfants ayant un handicap ont 4 fois plus de risque d’être victimes de violences sexuelles. Certains auteurs de violences ont des déficiences ou des troubles.
6/ Avoir de fausses croyances
Le fait d’avoir de fausses croyances augmente le risque d’être auteur de violences sexuelles. Il peut s’agir de connaissances erronées sur les codes de la séduction, la sexualité (âge de la première fois, anatomie, etc.), ou de distorsions cognitives (par exemple penser qu’un enfant en demande d’affection souhaite avoir une relation sexuelle).
7/ Avoir été victime de violences
Avoir été victime de violences augmente le risque d’être auteur et victime de violences sexuelles. Beaucoup d’auteurs ont été victimes de violences (pas nécessairement sexuelles). Beaucoup de personnes victimes de violences sexuelles le seront à nouveau (prévalence forte).
8/ Avoir été auteur de violences
Avoir été auteur de violences augmente le risque d’être auteur de violences sexuelles, notamment lorsque l’auteur n’a pas été pris en charge (éducatif, sanitaire, social…) et/ou condamné.
9/ Consommer des drogues / de l’alcool
Consommer des drogues ou de l’alcool augmente le risque d’être à la fois auteur et victime de violences sexuelles. Côté auteur, c’est un facteur de risque en contexte privé ou festif. Côté victime, la consommation volontaire ou involontaire est un facteur de risque.
10/ Regarder des images pédopornographiques / pornographiques
Regarder de la pornographie (lorsque le contenu concorde avec les fantasmes d’agression sexuelle) ou de la pédopornographie augmente le risque d’être auteur de violences sexuelles.
11/ Être dépressif / avoir une faible estime de soi
Un état dépressif augmente le risque d’être auteur de violences sexuelles. De nombreux agresseurs ont une faible estime d’eux-mêmes et ont commis une infraction dans un moment de forte vulnérabilité (séparation, décès d’un proche, perte d’emploi, etc.).
12/ Avoir de faibles habiletés sociales
Avoir de faibles habiletés sociales augmente le risque d’être auteur de violences sexuelles. C’est le cas notamment de personnes qui ne savent pas verbaliser leurs émotions ou gérer un conflit sans violence.
13/ Avoir des problèmes sexuels
Avoir des problèmes sexuels augmente le risque d’être auteur de violences sexuelles. C’est un facteur de risque que l’on retrouve chez les femmes et chez les hommes ayant agressé.
14/ Travailler dans l’industrie du sexe
Travailler dans l’industrie du sexe augmente le risque d’être victime de violences sexuelles. Cette industrie inclut la pornographie, la prostitution, le commerce d’objets sexuels, les lieux de rencontre (clubs privés), etc.
15/ Porter une tenue sexy
Porter une tenue sexy n’est pas un facteur de risque pour être victime de violences sexuelles. La majorité des personnes victimes portaient des vêtements habituels (pyjama, jean, etc.) au moment de leur agression.
16/ Avoir des difficultés dans les relations intimes
Avoir des difficultés dans les relations intimes augmente le risque d’être auteur de violences sexuelles. C’est un facteur de risque chez les adultes auteurs de violences sexuelles sur enfants.
17/ Être de la même famille / en couple
Être de la même famille ou en couple augmente le risque d’être à la fois auteur et victime de violences sexuelles. La majorité des auteurs et des victimes sont de la même famille, sont ou ont été en couple ou font partie du même cercle social.
18/ Être dans une famille violente
Être dans une famille violente augmente le risque d’être à la fois auteur et victime de violences sexuelles. Avoir été témoin de violences familiales dans son enfance augmente le risque d’être auteur de violence sexuelle.
19/ L’hypersexualisation des jeunes
L’hypersexualisation des jeunes augmente le risque d’être victime de violences sexuelles. Les enfants grandissant dans une société qui sexualise les jeunes (vêtements, médias…) ont plus de risque d’être victimes de violences sexuelles.
20/ Les stéréotypes de genre
Vivre dans une société où les stéréotypes de genre (la croyance que certaines aptitudes ou traits de personnalité sont spécifiques à un genre dès la naissance) sont très ancrés augmente le risque d’être à la fois auteur et victime de violences sexuelles.
21/ La banalisation des violences sexuelles
Vivre dans une société où les violences sexuelles sont banalisées (par les médias, les représentants politiques, les policiers, les enseignants, les parents, etc.) augmente le risque d’être à la fois auteur et victime de violences sexuelles.
22/ Des peines de prison courtes
La longueur des peines de prison n’est pas un facteur de risque des violences sexuelles. Dans les pays où les peines de prison sont plus courtes, la criminalité n’est pas plus élevée et le taux de récidive pas plus haut.
23/ Vivre dans un pays à la criminalité élevée
Vivre dans une société où la criminalité est élevée augmente le risque d’être à la fois auteur et victime de violences sexuelles. Fréquenter des auteurs de violences sexuelles augmente le risque d’être victime de ces violences.
24/ Vivre dans un pays en guerre
Vivre dans un pays ou une région en guerre augmente le risque d’être à la fois auteur et victime de violences sexuelles. Cela est également vrai dans le cadre privé, hors des crimes de guerre.
Violences sexistes ou sexuelles
La loi évolue avec le temps et la culture d’un pays. Certains textes de loi sont volontairement imprécis afin de permettre aux juges de les interpréter au regard d’une situation donnée.
25/ Mettre une main aux fesses d’un collègue sans son consentement.
C’est une infraction sexuelle. Toucher les fesses de quelqu’un est un contact sexuel. Un tel contact commis par surprise est un délit puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende.
26/ Faire une fellation à un homme endormi.
C’est une infraction sexuelle. Un contact bucco-génital commis par surprise est un viol. C’est un crime puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.
27/ Envoyer une photo de sa poitrine à quelqu’un de consentant, si on a 21 ans.
Rien d’illégal ici, tant que les deux personnes sont majeures et consentantes.
28/ Poster une photo de sa poitrine sur Snapchat, si on a 17 ans.
C’est une infraction sexuelle. Il est interdit d’envoyer une image pornographique d’un mineur – y compris de soi-même. C’est un délit puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison et 500 000 euros d’amende.
29/ Embrasser quelqu’un sur la bouche par surprise.
C’est une infraction sexuelle. Embrasser sur la bouche est un contact sexuel. Un tel contact commis par surprise est un délit puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende.
30/ Attacher et pénétrer quelqu’un dans le cadre d’un jeu sadomasochiste.
Rien d’illégal ici, tant que les règles de ce jeu sexuel entre adultes consentants sont claires et parfaitement respectées.
31/ Pendant une relation sexuelle, pénétrer l’anus d’une personne par surprise.
C’est une infraction sexuelle. Un contact bucco-génital commis par surprise est un viol. C’est un crime puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.
32/ Installer une caméra de sécurité dans les sanitaires d’un bâtiment professionnel.
C’est une infraction sexuelle. Le voyeurisme est un délit puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende.
33/ Avoir une relation consentie avec sa supérieure hiérarchique.
Rien d’illégal ici, tant qu’aucun des deux n’use de violence, de contrainte, de menace ou de surprise. Cette relation ne doit avoir en revanche aucun impact négatif sur l’environnement professionnel.
34/ Proposer une augmentation en échange d’une relation sexuelle.
C’est une infraction sexuelle. Cette proposition peut être considérée comme un délit de harcèlement sexuel, puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende.
35/ Proposer à une jeune stagiaire de la voir en dehors des heures de travail.
Rien d’illégal ici, tant que la personne n’insiste pas, par exemple en envoyant un message ou en renouvelant l’invitation, car cela pourrait être une forme de harcèlement sexuel.
36/ Faire un cunnilingus à une femme évanouie.
C’est une infraction sexuelle. Un contact bucco-génital commis par surprise est un viol. C’est un crime puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.
37/ Conserver un nude de son ex-copine qui avait 15 ans à l’époque.
C’est une infraction sexuelle. Détenir l’image pornographique d’un mineur qui a 15 ans est un délit puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.
38/ Obtenir une relation sexuelle avec un ou une escort en échange d’un bijou.
C’est une infraction sexuelle. Obtenue en échange d’une rémunération, cette relation est un recours à la prostitution, puni d’une amende de 1 500 euros.
39/ Avoir une relation sexuelle consentie avec un adolescent de 16 ans à qui on vient de donner un cours particulier.
C’est une infraction sexuelle. Une relation sexuelle consentie avec un mineur de 16 ans sur lequel on a autorité est un délit d’atteinte sexuelle sur mineur, puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison et 45 000 euros d’amende.
40/ Avoir une relation sexuelle consentie avec quelqu’un de 14 ans quand on a soi-même 14 ans.
Rien d’illégal ici, tant qu’aucun des deux n’use de violence, de contrainte, de menace ou de surprise. Il n’y a pas, comme on le croit souvent, un âge minimum de consentement.
Conséquences
En fonction des personnes et de leurs capacités de résilience, en fonction des réactions de leur entourage, en fonction de la prise en charge des personnes concernées, les violences sexistes et sexuelles peuvent avoir des impacts différents. Il n’y a rien d’automatique.
41/ Aucune conséquence
On peut avoir été victime d’une violence sexuelle ou sexiste et ne ressentir aucune conséquence négative sur sa vie, sa santé, etc.
42/ Troubles du Stress Post-Traumatique (TSPT)
Il n’y a rien d’automatique, mais c’est une conséquence connue des violences sexuelles. Parmi les troubles recensés : comportements d’évitement, reviviscence, anxiété, troubles de l’attention, de l’humeur, etc.
43/ Sentiment de honte
Il n’y a rien d’automatique, mais c’est une conséquence connue des violences sexuelles. Des personnes ayant été victimes de violences sexistes ou sexuelles peuvent ressentir de la honte.
44/ Dépression
Il n’y a rien d’automatique, mais c’est une conséquence connue des violences sexuelles. Des personnes ayant été victimes de violences sexistes ou sexuelles peuvent être déprimées et avoir des pensées suicidaires.
45/ Oubli / déni
Il n’y a rien d’automatique, mais c’est une conséquence connue des violences sexuelles. Des personnes ayant été victimes de violences sexuelles peuvent oublier partiellement ou totalement les faits, temporairement ou définitivement.
46/ Difficultés sentimentales / sexuelles
Il n’y a rien d’automatique, mais c’est une conséquence connue des violences sexuelles. Des personnes ayant été victimes de violences sexistes ou sexuelles peuvent avoir des difficultés à développer et à entretenir des relations sentimentales et sexuelles satisfaisantes.
47/ Difficultés relationnelles /sociales
Il n’y a rien d’automatique, mais c’est une conséquence connue des violences sexuelles. Des personnes ayant été victimes de violences sexistes ou sexuelles peuvent avoir des difficultés à développer et à entretenir des relations amicales ou professionnelles satisfaisantes.
48/ Douleur chronique
Il n’y a rien d’automatique, mais c’est une conséquence connue des violences sexuelles. Des personnes ayant été victimes de violences sexuelles peuvent ressentir des douleurs d’intensité plus ou moins aigüe qui ne sont pas soulagées par des traitements habituels.
49/ Trouble Obsessionnel du Comportement (TOC)
Il n’y a rien d’automatique, mais c’est une conséquence connue des violences sexuelles. Des personnes ayant été victimes de violences sexuelles peuvent avoir des pensées obsessionnelles, dérangeantes, répétitives, incontrôlables, causant une forte anxiété.
50/ Trouble de l’alimentation
Il n’y a rien d’automatique, mais c’est une conséquence connue des violences sexuelles. Des personnes ayant été victimes de violences sexuelles peuvent développer des comportements d’anorexie, de boulimie mentale ou de frénésie alimentaire.
51/ Conflit familial /séparation
Il n’y a rien d’automatique, mais c’est une conséquence connue des violences sexuelles. Des personnes ayant été victimes de violences sexuelles peuvent voir leur famille ou leur couple se déchirer, se scinder. Cela mène parfois à une séparation.
52/ Coût individuel /familial
Il n’y a rien d’automatique, mais c’est une conséquence connue des violences sexuelles. Des personnes ayant été victimes de violences sexuelles et leur famille peuvent se retrouver confrontées à des dépenses imprévues (soutien psychologique, avocat, déménagement, etc.).
53/ Coût humain
C’est une conséquence connue des violences sexuelles. Les violences sexistes et sexuelles ont un coût humain : le travail des forces de l’ordre, des professionnels de la justice, de la santé, etc.
54/ Coût social
C’est une conséquence connue des violences sexuelles. Les violences sexistes et sexuelles ont un coût pour la société : le coût de la justice, du système pénitentiaire, de la prise en charge sanitaire, etc.
Leviers de prévention
Il est complexe d’évaluer l’impact des différentes approches préventives. On a cependant repéré des leviers de prévention qui, lorsqu’ils sont adaptés à un contexte et utilisés par des professionnels formés, peuvent limiter le risque de survenue des violences sexistes et sexuelles.
55/ Développement des compétences psychosociales
C’est un levier de prévention des violences sexistes et sexuelles. Parmi les compétences psychosociales : apprendre à gérer ses émotions, à communiquer efficacement, à avoir une pensée critique, à avoir de l’empathie pour les autres, à gérer son stress, etc.
56/ Prise en charge précoce des auteurs et des victimes
C’est un levier de prévention des violences sexistes et sexuelles. Plus tôt on prend en charge correctement les auteurs et les victimes, mieux on prévient la répétition de ces violences.
57/ Bonne connaissance de la loi
C’est un levier de prévention des violences sexistes et sexuelles. L’apprentissage de ce qui est autorisé et de ce qui est interdit (notamment les lois pénales) commence dès l’enfance.
58/ Prévention des stéréotypes de genre
C’est un levier de prévention des violences sexistes et sexuelles. Dès la petite enfance, il faut prévenir la croyance que certaines aptitudes ou traits de personnalité sont spécifiques à un genre dès la naissance.
59/ Peines de prison plus longues
Ce n’est pas un levier de prévention des violences sexistes et sexuelles. Des peines de prison trop longues limitent la réinsertion et fragilisent des auteurs d’infraction face au risque de récidive.
60/ Castration chimique systématique
Ce n’est pas un levier de prévention des violences sexistes et sexuelles. Si ce traitement médical peut aider certains patients, systématiser pour tous les agresseurs sexuels la prise de médicaments limitant certaines hormones sexuelles n’est en aucun cas une solution viable.
61/ Éducation à la vie affective et sexuelle
C’est un levier de prévention des violences sexistes et sexuelles. Il faut systématiser pour tous les âges des séances d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle, en adaptant toujours les propos et les contenus.
62/ Interdiction des réseaux sociaux pour les mineurs
Ce n’est pas un levier de prévention des violences sexistes et sexuelles. Il faut accompagner l’apprentissage des outils numériques pour préparer les enfants et les adolescents à en faire une bonne utilisation, tout en les protégeant de ses dangers.
63/ Meilleure formation des professionnels
C’est un levier de prévention des violences sexistes et sexuelles. Il faut améliorer la formation des professionnels (police, justice, santé, éducation…) pour une meilleure compréhension et une meilleure prise en charge des auteurs et des victimes.
64/ Structures de soutien /numéros d’aide
C’est un levier de prévention des violences sexistes et sexuelles. Il faut créer et financer des structures de soutien, pour les personnes victimes comme pour les personnes ayant peur de passer à l’acte (pensées pédophiles, etc.).
65/ Législation / système judiciaire fonctionnels
C’est un levier de prévention des violences sexistes et sexuelles. Il faut avoir une législation claire et compréhensible et une justice pénale fonctionnelle et suffisamment financée.
66/ Informer sur les violences sexistes et sexuelles
C’est un levier de prévention des violences sexistes et sexuelles. Il faut proposer une information claire sur les violences sexistes et sexuelles, en s’appuyant sur des données fiables. C’est un des enjeux de cette fresque !
À propos de la fresque des violences sexistes et sexuelles®
La fresque a été développée en 2023 par Sébastien Brochot, préventeur et formateur spécialisé dans la prévention des violences sexuelles. Elle est portée par bonheur.fr.
Elle s’appuie sur des travaux scientifiques nationaux et internationaux reconnus par les professionnels spécialisés dans le domaine des infractions sexuelles.
La fresque des violences sexistes et sexuelles® est une marque déposée auprès de l’INPI, 2023 © Bonheur.fr, tous droits réservés.
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